Hérault - Levée des restrictions de consommation des gastéropodes de l'étang de Thau

Hérault - Levée des restrictions de  consommation des gastéropodes de l'étang de Thau

Hérault - Levée des restrictions de consommation des gastéropodes de l'étang de Thau

Par Prefecture de l'Hérault , le 27 Juin 2024

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Sanitaire

Levée des restrictions de récolte, de pêche, de commercialisation et de consommation des gastéropodes de l’étang de Thau

Maintien des restrictions pour les moules et palourdes de l’étang de Thau

Le phytoplancton est un élément naturel de l'écosystème marin. Certains phytoplanctons sont capables de produire temporairement des toxines qui peuvent s’accumuler dans les coquillages qui deviennent alors toxiques pour l’homme. Cette contamination varie selon les espèces de coquillages.

Les résultats des prélèvements des gastéropodes, huîtres et moules effectués lundi 24 juin 2024, dans le cadre du réseau REPHYTOX, dans l’étang de Thau, sont inférieurs au seuil réglementaire.

En conséquence, le préfet de l’Hérault a décidé ce jour d’autoriser la pêche et la commercialisation en vue de la consommation humaine des gastéropodes de l’étang de Thau.

Les restrictions sur les moules sont maintenues dans l’attente d’un deuxième résultat favorable ; le prélèvement sera effectué en début de semaine prochaine. 

En l’absence de résultat sur les palourdes, cette espèce est également concernée par mesure de précaution.

Pour rappel, les huîtres ne sont pas concernées par cette contamination et peuvent être consommées sans restriction.

La carte actualisée des interdictions sanitaires de récolte de coquillages se trouve sur le site internet de l’OIEAU : http://www.atlas-sanitaire-coquillages.fr/statuts  

 


Recommandations

Les personnes ayant consommé des moules, palourdes ou gastéropodes de ces zones pêchés après le 17 juin et présentant des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées…) associés au non à des maux de tête persistants ou des vertiges sont invitées à se rapprocher de leur médecin.

Il est rappelé que la cuisson ne détruit pas les toxines apportées par les phytoplanctons (végétaux microscopiques). Même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer.

 

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