Vias - Mise en examen pour tentative d'assassinat d'un mineur après une altercation avec un boulanger

Le mineur mis en examen pour tentative d’assassinat après une altercation avec un boulanger

Le 10 août 2024, à l'issue de sa garde à vue, le mineur suspecté d'avoir porté des coups de couteau a été présenté à un magistrat instructeur.

Celui-ci l’a mis en examen pour chantage et tentative d’assassinat, des accusations graves impliquant une préméditation. Conformément aux réquisitions du parquet, le juge des libertés et de la détention a ordonné sa mise en détention provisoire.

Selon les premières déclarations du suspect, l'attaque aurait été motivée par un ressentiment personnel envers le boulanger, qui aurait refusé de lui accorder une aide financière dans le cadre d’un conflit entre les deux parties.

Le boulanger, actuellement en soins intensifs, voit toutefois son état s'améliorer et ses jours ne sont plus en danger.

Les investigations se poursuivent sous l'autorité du magistrat instructeur et devraient durer plusieurs mois.

Communiqué précédent :

Le 9 août 2024, peu avant 5 heures du matin, un couple de boulangers de la commune de Vias (Hérault) étaient victimes de plusieurs coups de couteau. La femme était atteinte à trois reprises mais elle quittait l'hôpital l'après-midi même, après avoir reçu des soins. Le pronostic vital de l'homme était engagé au moment de son évacuation vers le CHU de Montpellier ; il présentait sept plaies par arme blanche.

Un adolescent de 15 ans resté sur place était très rapidement interpellé par les gendarmes de la communauté de brigades de Marseillan ; il indiquait être l'auteur de ces violences.

Il était placé en garde à vue et le parquet de Béziers confiait les investigations à la brigade des recherches de la compagnie de gendarmerie de Pézenas.

Le parquet va prolonger la garde à vue du mineur dans la soirée du chef de tentative de meurtres avec préméditation, probablement dans la perspective de l'ouverture d'une information judiciaire dans la soirée du 10 août 2024.

Un nouveau communiqué de presse sera alors diffusé. D'ici là, aucune autre précision ne sera rendue publique le temps de faire progresser les investigations, en particulier sur les raisons à l’origine de tels faits.